Pratiquant la méditation depuis une quinzaine d’année et l’enseignant depuis neuf ans, je réalise combien la pratique régulière m’apaise et m’ancre dans l’instant présent.
Depuis les années 2000, plusieurs publications ont démontré que la méditation, si elle est pratiquée régulièrement, possède de nombreux bienfaits sur la gestion du stress et de l’anxiété. Elle améliore notamment la sécrétion de cortisol, l’hormone responsable du stress, facilite notre adaptation au stress, en réduit le niveau perçu et nous aide à récupérer plus vite un bon équilibre suite à du stress.
Après des années de formation en communication non-violente, coaching, analyse transactionnelle, thérapie brève, mindfulness je sentais qu’il me manquait quelque chose d’essentiel, et je l’ai trouvé en pratiquant l’autocompassion basée sur la pleine conscience.
Etre en paix avec moi-même et me parler avec douceur, me réconforter, ça a changé radicalement ma relation à moi-même.
Je connaissais bien la bienveillance car comme pratiquante et enseignante en mindfulness nous apprenons à la cultiver mais j’ai appris que quand la bienveillance rencontre la souffrance nous pouvons développer la compassion.
Dans notre culture occidentale, on ne nous apprend pas à développer une relation douce et gentille avec nous-mêmes.
La bonne nouvelle est que cela s’apprend !
Et nous en avons d’autant plus besoin que nous sommes exigeant.e.s envers nous-mêmes.
Se mettre de la pression, estimer qu’on n’en fait jamais assez, obéir aux injonctions d’être un.e bon parent, un.e bon conjoint.e, un.e bon.ne professionnel.le.
Un haut niveau d’exigence et un juge intérieur critique engendrent beaucoup de stress, ce qui peut mener jusqu’au burnout.
Comme l’écrit Fabrice Midal : « Foutez-vous la paix ».
Vaste programme ! Et en même temps c’est un apprentissage que nous pouvons faire grâce à l’autocompassion.
Cette pratique est puissante lorsque nous ressentons des émotions désagréables.
Nous avons alors plus de ressources pour nous offrir du réconfort, du soutien sans rajouter une voix critique ou culpabilisante à ce qui en soi est déjà difficile à vivre.
Pratiquer les méditations de bienveillance et d’autocompassion a aussi comme conséquence de beaucoup plus savourer les bons moments.
Ma posture de coach en profite aussi, étant en paix avec moi-même, je peux mieux accompagner les personnes qui font appel à moi et aussi leur partager cette ressource précieuse.
Comment la Self-Compassion aide-t-elle à prévenir et guérir du Burnout ?
- Réduction du Stress et de l’Auto-Critique : La self-compassion aide à réduire le stress en remplaçant l’auto-critique par une attitude plus douce et compréhensive. Cela permet de diminuer les sentiments de honte et d’incompétence souvent associés au burnout1.
- Amélioration de la Résilience : En pratiquant la self-compassion, les personnes développent une plus grande résilience face aux défis. Ils apprennent à se soutenir émotionnellement, ce qui les aide à rebondir plus rapidement après des périodes de stress intense1.
- Établissement de Limites Saines : La self-compassion encourage les personnes à reconnaître et à respecter leurs propres besoins et limites. Cela inclut la capacité de dire non et de prendre du temps pour soi, ce qui est essentiel pour prévenir et guérir du burnout1.
- Promotion du Bien-être Émotionnel : En cultivant une attitude bienveillante envers eux-mêmes, les personnes peuvent mieux gérer leurs émotions négatives et maintenir un état d’esprit positif, même en période de stress.
En intégrant la self-compassion dans leur vie quotidienne, les personnes peuvent non seulement guérir du burnout, mais aussi prévenir sa réapparition. Pour les coachs et les professionnels de l’accompagnement, promouvoir la self-compassion auprès de leurs coachés ou patients est une stratégie puissante pour favoriser le bien-être et la résilience.
Le cycle d’autocompassion s’adresse donc à toute personne souhaitant se traiter comme on aimerait tellement être traité.e par les autres, avec douceur, gentillesse,respect, amour.
